Analyse

L’analyse occupe une place centrale dans la théorie hjelmslevienne. Elle occupe la première place sur la liste des définitions. L’analyse est indissociable de la notion, elle-même indéfinissable, de dépendance«Une dépendance qui remplit les conditions d’une analyse sera appelée fonction.» (Prolégomènes, p.49) Alors que l’analyse saussuriennevise une différence instauratrice, le binarisme une opposition, l’analyse hjelmslevienne fait choix de la dépendance, de la jonction. La dissociation est au service de l’association. La théorie des fonctions est une théorie des types de dépendances et se présente ouvertement comme une généralisation de la notion de rection, qui est, selon Hjelmslev, la grande découverte de la linguistique du dix-neuvième siècle et que ses contemporains selon lui méconnaissent. Les grandeurs ne sont analysées que pour être composées en réseaux “économiques”. Comme la «substance» est écartée et confiée à des disciplines auxiliaires, les «membres» et les «parties» que les fonctions projettent deviennent tout naturellement les définissantes des grandeurs distinguées.

(voir réseauintersectiondéfinition)