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Implication

La notion d’implication est une notion dont le maniement ne laisse pas d’être délicat. Hjelmslev en traite dans le dix-huitième chapitre des Prolégomènes à propos des syncrétismes. Deux syncrétismes sont distingués: le «syncrétisme par fusion» dont la manifestation correspond à tous les fonctifs qui relèvent de ce syncrétisme ou à aucun, et le «syncrétisme par implication» dont la manifestation est identique à l’un des fonctifs ou à plusieurs. Hjelmslev forge un exemple emprunté à l’analyse phonologique courante: si devant une consonne sonore, une consonne sourde devient sonore, on considère qu’une consonne sourde implique une consonne sonore et qu’une consonne sonore est impliquée par une consonne sourde. Hjelmslev ajoute que la “logistique” ne fait pas autre chose, c’est-à-dire qu’elle opère également avec le si… alors…Pour la sémiotique greimassienne, l’implication relève des structures profondes et elle est l’une des trois opérations requises pour faire “tourner” le carré sémiotique. Plus précisément, les implications [non-s1 -> s2] et [non-2 -> s1] sont convoquées pour mettre un terme à la contradiction et revenir à la contrariété.Sémiotique 2 rabat l’implication sur la présupposition et identifie le si comme présupposant et le alors (ou le donc) comme présupposé. Ce qui a été contesté. Pour le point de vuetensif, l’implication fait couple la concession et constitue le terme non-marqué de la relation.

(voir concession)

Homogénéité

Dans l’approche hjelmslevienne, l’homogénéité présente deux caractéristiques dont le rapprochement fait problème. D’un côté, elle est le répondant de la cohésion systémique: «Le facteur particulier qui caractérise la dépendance entre la totalité et les parties, qui la différencie d’une dépendance entre la totalité et d’autres totalités et fait que les objets découverts (les parties) peuvent être considérées comme intérieurs et non extérieurs à la totalité (c’est-à-dire au texte), semble être l’homogénéité de la dépendance: toutes les parties coordonnées résultant de la seule analyse d’une totalité dépendent de cette totalité d’une façon homogène.» (Prolégomènes,p. 43). D’un autre côté, l’homogénéité fait partie de la première liste des quatre«indéfinissables»«description, objet, dépendance, homogénéité» (p. 44); à la page 51 trois autres «indéfinissables» sont mentionnés: «présence, nécessité, condition». Caution de la cohérence du système de définitions qui résume l’ouvrage, l’homogénéité en est exclue! L’homogénéité est en apparence tributaire des aboutissants de l’analyse, mais en apparence seulement: l’analyse à son tour dépend de l’objet préférentiel que l’analyste se donne; la sémiotique greimassienne ayant promu le «schéma narratif» (Sémiotique 1, pp. 244-247) comme matrice et mesure du sens, l’homogénéité mise en avant à cette date était “forcément” d’ordre narratif; dans cette perspective, le parcours génératif devenait quelque peu le “gendarme” et le garant de cette narrativisation du sens; ainsi conçue, l’homogénéité tient davantage du fait que du droit. Du point de vue tensif, ce qu’il faudrait faire valoir, ce serait plutôt une certaine élasticité du sens. À un double titre. Si l’espacetensif renvoie à la rection de l’extensité par l’intensité, la concession, avérée comme possibilité indéfinie pour le sens de se déjuger et/ou de se dépasser, tantôt fomente un terme complexe qui voit telle grandeur coexister avec son déni conformément au principe de participation défendu par Lévy-Bruhl et Hjelmslev; tantôt défait un terme complexe particulièrement congru. En un mot, l’un des secrets du sens réside peut-être dans cette ressource qui, selon une visée synérétique, transcende, sublime? le «ou…ou…» en «et… et…»: bien que «ou… ou…», pourtant «et… et…». Ou selon une visée cette fois diérétique: bien que «et… et…», pourtant «ou… ou…». En second lieu, l’homogénéité systémique suppose que les catégorisantes de plus grande amplitude sont de même teneur que les définissantes des unités, lexèmes ou morphèmes. Sans cette réciprocité, il faudrait avouer une schizie donnant lieu à deux systèmes: le premier pour les catégorisantes, le second pour les définissantes, ce qui serait manquer au principe de simplicité cher à Hjelmslev. L’affirmation, ou le pari de l’homogénéité suppose que les différences entre les grandeurs ne soient que des différences de point de vue: «(…) le système consiste en catégories dont les définitions permettent de déduire les unités possibles de la langue.»(Prolégomènes, p. 123)

Extensité

Le vocabulaire de l’intensité et de l’extensité est un complexe de malentendus si l’on respecte la lettre des textes où ces termes apparaissent. La principale source de malentendus tient au fait que les couples [intensité vs extensité] et [intensif vsextensif] ne se recouvrent pas sous la plume des auteurs (principalement Hjelmslev et Deleuze) qui font appel à ces catégories majeures. D’Aristote à Kant, la tradition philosophique connaît la distinction entre les grandeurs intensives relatives à la qualité et les grandeurs extensives relatives à la quantité. S’il n’était question que de ce seul couple, aucun problème ne se poserait. Sous la plume de Hjelmslev, on rencontre une matrice puissante: [int- vs ext] au principe de trois oppositions distinctes: [intensif vs extensif], [intense vs extense] et [intensional vs extensional], puisque, si Hjelmslev traite de l’intensité à propos de la comparaison et de l’emphase, sauf erreur de notre part, le terme d’extensité n’apparaît pas dans les écrits disponibles en français. En revanche, dans le cinquième chapitre de Différence et répétition, Deleuze aborde le couple (intensité vsextensité) et il renvoie cette opposition à l’opposition [implication vs explication]:«L’intensité s’explique, se développe dans une extension (extensio). C’est cette extension qui la rapporte à l’étendue (extensum), où elle apparaît hors de soi, recouverte par la qualité. La différence d’intensité s’annule ou tend à s’annuler dans ce système; mais c’est elle qui crée ce système en s’expliquant. (…) La différence comme intensité reste impliquée en elle-même, quand elle s’annule en s’expliquant dans l’étendue.» (Différence et répétition, p. 294). Sans être étrangères les unes aux autres, les isotopies concernées ne se recouvrent pas, mais nous espérons avoir montré dans l’entrée “extensif” qu’entre ce couple (intensité vs extensité) chez Deleuze, le couple (intensif vs extensif) chez Hjelmslev et certains aspects du modèle tensif des passerelles existent. Déjà cette analyse de Deleuze, qui vaut pour la physique, met en présence l’une de l’autre – si nous ne nous méprenons pas – une dynamique impliquante donnant un statut à l’intensité et une dynamique expliquante permettant de concevoir la dissipation de cette intensité; la principale différence tient dans l’écart suivant: le couple (impliqué vs expliqué) correspond au couple (concentré vs diffus) dans le modèle tensif; à cette différence près, le tête-à-tête des valeurs d’absolu et des valeurs d’univers ressemble fort au modèle deleuzien que nous venons de résumer.  Du point de vue tensif, la dimension de l’extensité a pour tension génératrice: [concentré vs diffus]; elle subsume deux sous-dimensions: la temporalité et la spatialité selon l’«accent de sens» que le point de vue tensif leur accorde.

(Voir intensitéextensitéintensif)

Extensif

L’œuvre de Hjelmslev contient trois couples: (intensif vs extensif), (intense vs extense) et (intensional vs extensional). Le troisième couple mentionné étant à notre avis négligeable, nous envisagerons les couples (intensif vs extensif) et (intense vs extense). La distinction (intense vs extense] intéresse la catégorisation linguistique; sont dits “extenses” les grandeurs qui dans chaque plan marquent une direction: les modulations dans le plan de l’expression, les morphèmes verbaux dans le plan du contenu. La dynamique dans les deux plans est du ressort des grandeurs extenses. L’importation de ce terme est délicate, car pour Hjelmslev le contraste est bien entre une dynamique et une statique, alors que le point de vue tensif considère deux dynamiques distinctes et projette “deux” grammaires distinctes: une grammaire intensive et une grammaire extensive. Le couple (intensif vs extensif) apparaît dans les dernières pages de La catégorie des cas,mais non dans les Prolégomènes«Ce choix d’un seul terme de la zone comme base du système dépend d’un principe selon lequel une seule case doit être choisie comme intensive, alors que les autres cases sont extensives. La case qui est choisie comme intensive a tendance à concentrer la signification, alors que les cases choisies comme extensives ont une tendance à répandre la signification sur les autres cases de façon à envahir l’ensemble du domaine sémantique occupé par la zone.» (La catégorie des cas, pp. 112-113). Les homologations s’imposent d’elles-mêmes:

Le point de vue tensif reprend ces données en les décalant:

S’il nous est permis de le dire, le point de vue tensif explicite la relation obscure entre l’intensité et l’extensité, entre l’énergie et l’étendue, et intervient comme médiation plausible entre le modèle hjelmslevien tourné vers l’étendue et le modèle deleuzien tourné vers l’énergie. Dans les deux modèles cependant, l’intensité stricto sensu, c’est-à-dire la tension entre l’/éclatant/ et le /faible/ est latente, tandis qu’elle est manifestée, exprimée dans le modèle tensif de corrélation inverse:

Selon Deleuze, la relation entre l’intensité et l’extensité est asymétrique, de sorte que leet ordinaire est ici fallacieux et il convient de le remplacer par les prépositions directrices:de l’intensité à l’extensité. Comment l’entendre au juste ? Quelque étrange que puisse paraître la demande, il faudrait s’habituer à penser l’intensité comme un dividende, l’extensité comme un diviseur et la valeur comme un quotient: la langue n’est-elle pour Saussure et Hjelmslev une métaphore de l”algèbre” ? Cette demande n’est pas la seule à prendre en compte: l’intensité étant mieux vécue que connue, il convient de lui rendre la place qui est la sienne, comme le préconise Cassirer: «Ce qui fait problème, c’est moins le contenu de la mythologie que l’intensité avec laquelle il est vécu, et la foi qu’on lui accorde au même titre que n’importe quel objet existant effectivement.» (La philosophie des formes symboliques, tome 2, p. 20). Si nous filons la métaphore algébrique (ou arithmétique), le sacré tel que le conçoit Cassirer dans La philosophie des formes symboliques serait de dividende un, de diviseur un, donc sans déperdition.

(voir extensitéintensitéintensiftensivité)

 

Evénement

Dans les Ecrits de linguistique générale, Saussure propose, mais sans la développer, la distinction heuristique: (événement vs état): «Ce n’est peut-être qu’en linguistique qu’il existe une distinction sans laquelle les faits ne seront compris à aucun degré, (…). Telle est en linguistique la distinction de l’état et de l’événement; car on peut se demander si cette distinction, une fois bien reconnue et comprise, permet encore l’unité de la linguistique, (…).» (p. 233). À l’appui de l’intuition de Saussure, il faut admettre que Wölfflin dans ses analyses renvoie le style classique à la pérennité de l’état et le style baroque à l’éclat de l’événement: «Son intention est d’atteindre non pas à une perfection du corps architectonique, à la beauté de la “plante”, (…) mais à l’événement, à l’expression d’un certain mouvement du corps» tandis que la Renaisssance (…) vise partout à la permanence et à l’immobilité.» (Renaissance et baroque, p. 134). Sinon l’événement n’a pas – à quelques exceptions près: Valéry, Foucault, Deleuze – la place qu’il mérite. La relation de l’événement au discours est pour ainsi dire tautologique: qu’est-ce qui est à communiquer à l’énonciataire, en un mot à discourir, sinon ce survenu qu’il ignore ? En effet, l’événement est le corrélat objectal du survenir. L’appartenance de l’événement au champ catégoriel de la tensivité est, en première approximation, triple: (i) eu égard au paradigme des modes d’efficience confrontant le survenir au parvenir, l’événement présuppose le survenir; (ii) rapporté à l’alternance entre l’implication et la concession, l’événement a pour assiette la concession, de sorte que la supériorité attribuée à la concession doit également être étendue, aux dépens du prosaïsme des états, à l’événement; (iii) enfin, si l’intensité est un syncrétisme résoluble en sub-valences de tempo et de tonicité, il doit en aller de même pour l’événement: le tempo de l’événement est bien entendu vif, mais qu’est-ce à dire au juste? la célérité du survenir détermine pour le sujet sidéré comme un temps négatif, croissant qui rejette le sujet hors de son “soi” ; pour la tonicité, elle est extrême, puisque la concession, laquelle est au principe de l’événement, a cette vertu d’amplifier et de maximiser la tonicité vécue; cette saturation de la tonicité signifie pour le sujet une “tempête” modale qui voit le subir supplanter l’agir: médusé, le sujet constate que la contenance modale, qui lui permettait de faire face en développant un contre(contre-programme), s’est évanouie.

(voir concessionsurvenir)

Espace tensif

L’espace tensif se présente à la fois comme un modèle hiérarchique pour les catégories supposées pertinentes et comme une représentation spatiale commode des états et des événements advenant dans le champ de présence. Nous l’envisagerons du point de vue paradigmatique et du point de vue syntagmatique. Du point de vue paradigmatique, l’espace tensif comprend deux axes: (i) en ordonnées, un axe de l’intensité sur lequel sont portés les états d’âme affectant les sujets; (ii) en abscisses, un axe de l’extensité sur lequel est portée la consistance variable des états de choses. Du point de vue syntagmatique, l’axe de l’intensité, tourné vers le sujet, est régissant, l’axe de l’extensité, régi. Une complémentarité obscure sous-tend les effectuations advenant dans cet espace: du point de vue de la rection, l’axe de l’intensité a le pas sur l’axe de l’extensité, tandis que du point de vue de la manifestation l’axe de l’extensité s’impose comme manifestante, l’axe de l’intensité comme manifestée. Toujours au chapitre des énigmes: les corrélations inverses, c’est-à-dire reposant sur le renversement des valences, prévalent sur les corrélations converses, mais il est impossible en l’état actuel de dire si cette prévalence est diachronique, c’est-à-dire conditionnée, ou achronique, c’est-à-dire inconditionnée. Soumis à la loi commune, l’espace tensif demande une unité discrète, une unité de compte pour l’intensité, de décompte pour l’extensité. Le sème, unité de description, n’a pas cette destination. Par décalque de la démarche adoptée par Saussure dans les Principes de phonologie et dans les manuscrits, nous imaginons que, pour les deux dimensions indiquées, le plus et le moins en raison de leur transitivité; plus de moins, moins de plus, et de leur réflexivité: plus de plus, moins de moins, peuvent produire comme des “syllabes” tensives élémentaires ayant vocation à soutenir des directions tensives de plus grande amplitude. Le mérite de l’espace tensif est double: en premier lieu, il permet le recours au diagramme; en second lieu, il “montre” la réciprocité des réseaux et des diagrammes. L’analyse des deux directions tensives, l’ascendance et la décadence, aboutit de fait au recoupement de leur morphologie et de leur syntaxe:

Il est possible de porter sur un diagramme à une seule dimension ces différents postes:

Les déplacements dans l’espace tensif se laissent aisément décrire: pour les valeurs V1 et V2, deux possibilités apparaissent :

• décadence de V1 vers V2 ~=[moins de plus] + [plus de moins];

• ascendance de V2 vers V1 ~=[moins de moins] + [plus de plus].

Ce que ce diagramme laisse échapper, ce sont les asynchronismes générateurs de devancements et de retards.

(voir extensifextensitéintensitédiagrammeréseau)

Direction

Dans la perspective hjelmslevienne, cette grandeur est le trait permettant de distinguer les grandeurs extenses des grandeurs intenses. En pratique, ce sont les morphèmes verbaux qui détiennent cette capacité. De manière inattendue, Hjelmslev est proche de Baudelaire quand ce dernier, dans Le poëme du haschisch, qualifie le verbe d’«ange du mouvement, qui donne le branle à la phrase». Et en effet, c’est le verbe, leZeitwort selon les grammaires allemandes, qui, en raison de ses morphèmes spécifiques (mode, temps, aspect, nombre, personne), établit cette direction. Du point de vue tensif, l’ascendance et la décadence sont des directions susceptibles d’être analysées de manière canonique.

(voir ascendance et décadence)

Dimension

La notion de dimension est empruntée à Hjelmslev et plus précisément aux dernières pages de La catégorie des cas. Le terme n’apparaît qu’une fois dans lesProlégomènes (p. 127). Il permet à Hjelmslev d’organiser un «domaine sémantique» avant sa prise en charge par une structure particulière. S’il fallait à tout prix fournir un équivalent dans l’approche greimassienne, ce sont les couples [vie vs mort] et [nature vsculture] qui s’en approcheraient le plus. Du point de vue tensif, l’intensité et l’extensitésont, par commodité, désignées comme des dimensions [Di] et [De]. L’analyse d’une dimension dégage des sous-dimensions que nous désignons par des minuscules. L’analyse de l’intensité a, sous bénéfice d’inventaire, pour aboutissantes le tempo [d1] et la tonicité [d2]; celle de l’extensité, la temporalité [d3] et la spatialité [d4], soit simplement:

Le principe est le suivant: les relations entre sous-dimensions sont contrôlées par la relation, plus précisément la rection, entre les dimensions. Dans l’état actuel de la recherche, les relations “horizontales” entre les sous-dimensions peuvent être ainsi résumées:

Diagramme

Par diagramme, nous entendons la représentation graphique conventionnelle de l’espace tensif pour laquelle l’axe des ordonnées correspond à l’intensité et l’axe des abscisses à l’extensité. Les minima respectifs de l’intensité et de l’extensité sont /faible/ et /concentré/, les maxima, /éclatant/ et /diffus/, soit :

Dans l’état actuel de la recherche, le paradigme des schémas possibles comporte deux cas: celui de la corrélation inverse et celui dela corrélation converse:

Tout élémentaire qu’il soit, ce dispositif présente plusieurs avantages d’ordre cognitif. Il permet de figurer les directions sémiotiques prévalentes, puisque l’ascendance est en concordance avec la corrélation converse, la décadence avec la corrélation inverse. Il visualise à moindres frais la complexité de la valeur tensive [V1]; sa résolution en valences est obtenue par projection de la valeur sur les deux axes mentionnés, [vi] pour la valence intensive, [ve] pour la valence intensive; soit:

Au passage, le diagramme permet de “voir” la relation du défini à ses définissantes puisque les valences en vertu de leur dualité, de leur altérité, sont les définissantes de la valeur:

Le troisième avantage que nous entrevoyons, c’est d’avérer [V1] comme vecteur du point de vue syntagmatique, de visualiser en somme son déjà [V0] en amont et son pas encore[V2] en aval; soit:

Le dernier avantage que nous entrevoyons consiste dans la correspondance entre le diagramme et la problématique de la définition sémiotique: la valeur [V] ayant pour définissantes [vi] et [ve], le diagramme visualise la définition dans l’exacte mesure où la définition catégorise le diagramme. Nous terminerons cet examen succinct sur une interrogation: d’où vient que le diagramme soit plus “parlant” que l’énoncé verbal? Si l’énoncé verbal est tributaire de la linéarité saussurienne, le diagramme n’est pas dans ce cas et projette – c’est notre sentiment – une simultanéité heuristique.